Le site du futur point d’entrée (PDE) canadien contient des lignes aériennes qui doivent être déplacées. Bon nombre de ces lignes aériennes seront placées sous terre pour connecter le poste de transformation actuel à de nouveaux pylônes de transmission.
Avant que ce nouveau et complexe réseau de transmission électrique puisse être opérationnel, il doit d’abord être testé afin de vérifier s’il peut supporter la tension qui lui sera appliquée et de garantir qu’il n’y aura aucune défaillance une fois qu’il sera en service. La tension appliquée au système au cours des essais est plus élevée que celle de service.
Sous terre
Plus de 7,5 kilomètres (4,7 milles) de nouveau câble à haute tension de transmission ont été déplacés sous terre et contenus dans plus de trois kilomètres (environ deux milles) de conduits de services publics.
Le câble est abrité dans une conduite en PVC qui protège le câblage et qui en facilite l’entretien. Cette conduite est recouverte d’un coulis thermique qui améliore la transmission électrique en dissipant la chaleur générée par l’électricité dans le sol environnant.
Une fois le coulis installé, c’est le temps de tester sa résistance thermique. Ce test mesure les propriétés thermiques du coulis (conductivité et résistance thermique).
Une sonde chauffée est insérée dans un trou foré dans le coulis. Cette sonde est munie d’un capteur qui lit et qui collige des données sur la réaction du coulis face à la chaleur. Le test terminé, des mesures sur la conductivité et la résistance thermique du coulis sont enregistrées. Les résultats du test de résistance thermique sont comparés aux valeurs de conception dans le but de s’assurer que le réseau souterrain de câblage a le rendement prévu.
Les lignes aériennes
Pour tester les nouvelles lignes aériennes, un échafaudage est construit autour du pylône puis recouvert de plastique. C’est ce qui crée un environnement stérile et qui empêche la contamination des lignes de transmission par des matières étrangères, ce qui pourrait entraîner une défaillance du système.
À ce jour, environ 900 mètres (328 pieds) ont été installés sur l’un de trois nouveaux pylônes hydroélectriques.
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